Découvert grâce au Bistro des horreurs.
L'intrigue est vraiment naze. Cela met des plombes à commencer, y a aucune cohérence dans l'agissement des personnages, y a même pas de personnages (on cherche pendant longtemps qui sera le héros ou l'héroïne), le bodycount n'est pas très élevé et en plus beaucoup de mises à mort ne sont pas montrées. Mais, il reste un humour qui fonctionne et surtout des situations bien gores assez chouettes. Comme par exemple ce final (attention aux cardiaques).
La mise en scène sauve pas mal de pots. Bon ça renforce aussi le côté con des personnages parce que bon, l'ambulance, elle est vide, l’hôpital aussi, à part les patient avec leurs blouses pleines de sang qui se baladent dans les couloirs comme des lobotomisés (d'ailleurs on sait pas trop ce qu'ils foutent là). L’hôpital est un peu inquiétant grâce aux éclairages. Mais ce qui marque le plus, hormis la plastique de rêve de l'héroïne, c'est le niveau de effets spéciaux. Et oui les amis, ce film est sorti en 2009 et pourtant on n'a pas de CGI pourris : bonjour les faux organes, bonjour les litres de faux sangs, bonjour les mannequins desquels ont retirent tout ce que ça peut contenir (des kilos d'entrailles). C'est très oldschool et c'est tant mieux. Le découpage n'est malheureusement pas toujours efficace, peut-être pour cacher les trucages, car on sent que le budget n'est pas très élevé. Le casting n'est pas génial mais fait l'affaire pour ce genre de production qui ne demande qu'une chose, que les personnages crient (et encore, la plupart sont sous anesthésie ou bien meure du premier coup, du coup, même pas besoin de crier, faut juste rester immobile).
Bref, le scénario aurait pu être mieux torché mais on a droit à des trucs comiquement dégueulasses, et du coup on ne s'ennuie pas vraiment.