Ce dépressif sacrément moustachu, c'est moi dans un film. Je me suis retrouvé en lui. Ne vit que pour son travail, sans amis, sans famille, sans copine, sans enfants, déteste Noël. Ça le rend sympathique de même que tous les habitants de ce petit patelin dont la survie dépend entièrement de l'usine de touron qu'il doit auditer. Même si c'est un trou perdu, ils sont tous bizarres et ça les rend attachant et donne envie d'habiter avec eux.
Il y a même de jolis moments comme quand il se retrouve dans la cave avec la fille l'hôtelière, la belle Paula, ou lors du repas de Noël quand ils miment des films et se rendent compte que l'alchimie est déjà totale entre eux. De purs moments de comédie et de tendresse. J'aime ce mélange-là et tant pis si elle force un peu trop vers la fin avec sa crèche de Noël.