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le 21 juin 2017
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Quand le cinéma d'auteur français utilise le langage de l'image et celui de la poésie pour raconter des histoires, il peut nous offrir le plus beau des films, le plus décalé dans son propos, le plus touchant et lumineux.
Ava c'est comme un rêve éveille où une adolescente qui va vivre l'épreuve la plus dure de sa vie, la plus dramatique et irréversible arrive dans tout ce désespoir à rayonner et communiquer au spectateur un grand message d'espoir.
La réalisation flirte entre un cadrage très classique dans ses scènes les plus posées, une esthétique sensuelle du corps et de la gestuelle et une iconisation des derniers instants de la vie "normal" de son personnage principal dont l'affiche du film en est la digne représentante. Ici la nudité n'est pas le prétexte gratuit qu'on retrouve dans beaucoup de films d'auteurs. Elle est l'expression d'une libéralisation du corps et de l'esprit.
Telles les intentions d'Ava de vivre à fond ses derniers instants dans la lumière, les images de son voyage s’enchaînent dans une mélodie mélancolique et lumineuse. Elles s'impriment dans la mémoire du spectateur comme dans celle sa rayonnante héroïne.
Noée Abita est magnifique, elle incarne son personnage avec passion. Léa Mysius nous offre un magnifique cadeau qui malgré quelques choix restera gravé longtemps dans nos mémoires. Que le cinéma français rende hommage à ce film, et vite.
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Créée
le 21 juin 2017
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