Atomic Rousse...
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Vous connaissiez Nikita, Lucy et autres Anna ? Vous n'êtes pas chez Luc Besson, mais vous pouvez rajouter Ava à la liste. Mais malheureusement, la qualité d'Ava de Tate Taylor est plus proche de la caricature Anna (2019) que du classique Nikita (1990).
Ava empile gentiment, pendant près d'une heure trente, les clichés grotesques du genre : la tueuse froide, mais en proie aux tourments et aux addictions, qui doit sauver sa famille et se débarrasser d'une obscure agence dirigée étrangement d'un chalet en pleine forêt par son leader aux ambitions inexistantes, sinon être le méchant de service. D'ailleurs, Ava tue, mais ses cibles sont aussi au summum du stéréotype : entre le cynique trader et le militaire des pays du Golfe, il y a le choix.
Passons le caractère insipide total d'une intrigue inexistante, qui mise tout sur ses scènes d'action. Tout respire le faux, des décors vides aux cascades et aux combats de nanar. Ava n'a pas le style singulier et la folie d'Atomic Blonde, la violence et le sens du spectacle de Nikita. On ne pourra même pas se contenter du casting XXL dont bénéficie le film : pas un acteur ne sort du lot et reste en roue libre dans un néant intégral. A se demander ce que Jessica Chastain, par ailleurs productrice du film, est allée faire dans cette galère.
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Créée
le 9 déc. 2020
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