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Tout commence par un nuage de fumée. Des serpentins tapissent la salle, on a du mal à s'asseoir. Quelqu'un quelque part vous jette des avions en papier et des ballons de fête d'anniversaire. Le son dans les amplis est déjà à fond tandis qu'on vous distribue des bouchons d'oreilles. Si ce n'est pas un avertissement...
Puis electro assourdissante, stroboscopes, lasers, à la limite du supportable. On nous trimballe de droite et de gauche, on nous fait danser, chanter, prendre la main des voisins. Ça hurle plus que ça joue. Tout est foisonnant et anarchique et le public en redemande pour certains, quittent la salle rapidement pour d'autres. Intelligence artificielle, écologie, guerre, tout y passe, avec une critique un peu facile qui laisse trop souvent de côté le personnage de Richard franchement sous exploité dans cette pièce qui réécrit le texte classique, le coupe, le couple, mais ne trahit pas l'esprit. Reste que l'on sort de là éreinté, groggy et peut-être mal à l'aise avec le sentiment de n'avoir pas vu ce qu'on attendait, à moins que ce ne soit le but de la manœuvre.
Créée
le 24 juin 2024
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