Fate/hollow ataraxia
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Dure, dure, cette séance. Après le choc du Secret de la Chambre noire, emporté par mon élan, j'ai regardé Kaïro, et Shokuzaï, notamment. Et j'ai adoré.
J'ai adoré ce cinéma très cérébral, à son apogée dans le Secret de la Chambre Noire, regorgeant de détails et empreint d'une force tranquille. Mais je suis tombé de haut avec Avant que nous disparaissions.
Dès le départ on retrouve pourtant nos marques. Les dialogues épurés, les cadrages larges et les transitions presque brutales, pour nous faire profiter au maximum des décors dans leur ensemble.
On retrouve peu de gros plans, et encore moins d'effets spéciaux.
Mais là où l'imagination sans limite de Kurosawa m'avait transporté dans le Secret de la Chambre Noire ou dans Kaïro, je n'y trouve plus mon compte.
L'histoire, déjà, bien qu'amusante au départ; souffre malheureusement d'un jeu d'acteur trop dépouillé (voir mauvais) et d'une trame trop bancale pour être crédible.
Les situations sont souvent ridicules, au point d'en devenir gênant, et de finalement décrocher.
Je n'ai pas retrouvé la maestria ou l'ambiance lourde des deux films cités plus haut. Je ne suis jamais rentré dans l'histoire.
Pire, on flirte avec le bon gros pathos pour finalement y sombrer, et le caractère prévisible des personnages n'arrange rien. Encore moins les facilités d'écriture.
Est-ce une manière de décrier la Société Japonaise, ou plus largement la culture Asiatique; à l'instar de Bong Joon Ho dans The Host ?
Impossible à dire.
On ne peut pas en revanche reprocher le côté fauché de la production car c'est une véritable institution chez lui, mais ici le côté cheap enfonce encore un peu le clou.
Dommage, dommage.
Je suis ressorti de ces 2h15' de visonnage assez éprouvé et très déçu. On retrouve la marque du Réalisateur, mais franchement la comparaison est brutale. A visionner si vous voulez vraiment être curieux ou que vous avez plus de deux heures à perdre.
Créée
le 7 févr. 2018
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