VU AU CINÉMA EN 2010 :
C’est la première fois depuis Matrix (1999) que je suis autant bluffé par un film de SF.
Outre le chef-d’œuvre des sœurs WACHOWSKI auquel James CAMERON emprunte la façon dont les avatars sont ‘télécommandés’, je pense aux westerns avec les Na’vis dans le rôle des indiens résistants à l’envahisseur et adeptes d’un chamanisme new age ; enfin la jungle et les hélicos – pilotés par les méchants ricains – m’ont évoqué Apocalypse Now.
Sur la forme, Avatar est visuellement sublime : décors magnifique, maîtrise de la performance capture (les extraterrestres sont crédibles et même attachants), + la 3D (améliorée par le réalisateur pour l’occasion) à laquelle on s’habitue rapidement.
Mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
Quand on demandait à Alfred HITCHCOCK : qu’est-ce qu’une bonne histoire ? Il répondait, laconique : Boy meets girl – un homme rencontre une femme – il n’y a rien de plus prenant qu’une love story. James CAMERON l’a bien compris, lui qui en avait déjà fait le thème central de Titanic. Ainsi Avatar alterne les scènes romantiques et les – nombreuses – scènes d’action.
Sur le fond, je retiens surtout le message de tolérance (incarné par le héros Jake SULLY – Sam WORTHINGTON) et une sensibilisation à l’écologie.
Certains reprochent au scénario d’être trop simple, mais c’est ce qui le rend universel. D’autres le trouvent manichéen (on avait déjà dit ça à propos du Seigneur des Anneaux…).
En résumé, même si la réalisation de ce long-métrage est impressionnante et révolutionnaire, James CAMERON a su adapter un récit qui nous touche et nous captive durant 2h40. Incontestablement, Avatar va marquer l’histoire du 7ème art en le faisant entrer dans une nouvelle dimension.
Le film ressort aujourd’hui au cinéma histoire de nous rafraîchir la mémoire sur grand écran, avant de découvrir le premier volet de la suite le 14 décembre 2022…