J’avais beaucoup aimé Naissance des pieuvres de la même réalisatrice (avec Adèle HAENEL déjà), mais là, l’ennui l’a emporté sur la curiosité. Je comprends que certains trouvent ce film beau et profond, mais moi j’attends autre chose du cinéma : du mouvement pour commencer (sans parler d’action, le mouvement n’est-il pas la base du cinéma ?), une intrigue (tout court ?) un peu plus recherchée… Ici, la mise en scène est statique et l’histoire très limitée, reposant presque uniquement sur deux personnages ; dans ces cas-là, je préfère aller au théâtre.
Mademoiselle de Joncquières, également film d’époque dans un style épuré, bénéficiait quand même de dialogues sophistiqués, et d’une histoire autrement plus captivante. Portrait de la jeune fille en feu est un long-métrage auteurisant, reposant à 90% sur ses deux actrices principales (heureusement plutôt inspirées il faut le reconnaître) mais cette histoire d’amour ne m’a pas fait vibrer. Seule la fin du film est relativement émouvante.
Ce quatrième long-métrage (en costume) marque un changement pour Céline SCIAMMA qui avait consacré ses trois premiers films à l’adolescence. Espérons que le prochain soit à la hauteur de ses débuts.