Vu la version intégrale non censurée.
Fernando Di Leo est beaucoup plus efficace dans les films policiers.
Ce film se veut comme une ode à la jeunesse féministe des années 70, où des jolies filles souhaitent faire ce qu’elles veulent.
Elles chercheront une communauté de hippies pour aller baiser et seront totalement désillusionnés par la drogue qui ravage le milieu.
Bref l’idée sur le papier est bonne et très intéressante. On a vraiment un duo canon, mais qu’est-ce qu’elles sont antipathiques bordel... en fait surtout la brune. Elle ne fait que se plaindre, geindre, faire des allusions négatives à chaque proposition. Et ça c’est quand elle ne cherche pas à agresser sexuellement des pauvres mecs complètement drogués endormis dans des poubelles.
Le film s’enlise, ne montre finalement pas grand chose et on tourne en rond. Au final, pas vraiment de scénario à la clé en dehors de cette recherche du plaisir pour le sexe féminin.
Finalement, le métrage se termine dans un bar où elles se feront emmerder par une dizaine de types. Agacées, elles décideront de fuir à travers une forêt qui est selon moi la pire Nuit Américaine de l’histoire du cinéma. Et là... ça se transforme en viol collectif super violent. Mais ça arrive comme un cheveu dans la soupe, et comme ce manque d’empathie s’est progressivement installé pour nos 2 personnages, on veut juste que ça se termine. D’ailleurs ne vous attendez surtout pas à un rape & revenge, ou plutôt mettez le revenge de côté.
Y’a quand même une scène qui m’a fait bien rire, c’est quand la brune cherche à vendre des encyclopédies à un pauvre type et se touche pendant qu’il est en train de signer le chèque. Elle lui demandera de réciter sans arrêt le mot culture pour « jouir »... on a donc une conversation d’une très grande finesse.
Heureusement que la bande originale est vraiment agréable et dont les paroles résument parfaitement la vision de Di Leo de cette jeunesse entre découvertes et désillusions.