69eme film de l'année 2021 et découverte de ce nouveau film concept que le film "Sans a bruit" a engendré.
On suit l'histoire d'un gigantesque black-out mondial qui paralyse et met hors service tous les équipements électriques, et enlève la capacité de l'humanité à dormir. Le chaos s'installe. Les scientifiques font une course contre la montre pour trouver un remède à l'insomnie inexpliquée avant que ses effets mortels n'éliminent la race humaine. Une femme pourrait détenir la clé du remède grâce à sa propre fille.
J'ai l'impression que tout le tapage médiatique pour la nouvelle série évènement teen nommée "Jane the virgin" était hier, comme le temps passe vite la voilà maman durant une apocalypse qui ne dit pas son nom.
Pour revenir au métrage, c'est une série B avec un concept de base plutôt original et assez bien traité même si on pouvait faire mieux.
Au niveau de l'histoire, celle-ci est assez classique (hors concept) et on ne déroge pas aux choses précédemment vues dans ce genre de film (l'homme est un loup pour l'homme, folie religieuse, inhumanité de l'armée,...), ne vous attendez pas forcément à de l'originalité à ce niveau là.
La trame narrative n'est pas optimale avec beaucoup de facilités scénaristiques voire quelques trous de scénarios mais qui ne sont pas rédhibitoire pour apprécier et comprendre le métrage.
Le rythme de narration est lui aussi correcte, les évènements s'enchainant assez aisément sans gros temps mort.
Les personnages sont assez caricaturaux, peu développés, s'effaçant peut être devant le concept qui nécessite d'aller vite (course contre la montre), seul le personnage de Ginna Rodriguez (Jill) est un temps soit peu développé même s'il est beaucoup de zone d'ombre concernant son passé ce qui peut interroger le spectateur qui ne comprend pas forcément à 100% son mode de pensée voire faits et gestes.
Cependant, notre Jane the Virgin internationale s'en sort assez bien et elle parait crédible dans son rôle de mère courage, ce qui permet de faire tenir le film étant donné qu'elle en est le cœur même.
Les autres acteurs ayant leurs partitions vraiment limités sont assez corrects, la petite Ariana Greenblatt après l'appréciable "Love and Monsters" commence à se construire une petite carrière, cool pour elle.
Au niveau visuel, il y a une plutôt bonne photographie avec une belle colorimétrie -certes avec pas mal de nuits américaines-, le réalisateur n'hésitant pas à faire des mouvements de caméra et transitions improbables pour trouver des séquences/plans intéressants.
La partie sonore est correcte sans plus.
Au final, c'est une petite série b à concept, ne révolutionnant pas le genre, se contentant de faire le travail sans plus d'efforts grâce à quelques facilités qui ne sont pas en soi trop dérangeantes.
Cela se laisse voir si vous n'êtes pas trop exigeant et que vous avez du temps à perdre, je n'ai pas personnellement passé un mauvais moment devant.
A découvrir sans avoir de trop grandes attentes.