Un cap a été passé : l'animation 3D a fait ses débuts chez le studio Ghibli tant acclamé. Je ne peux pas nier que les graphiques à l'ancienne ont ma préférence. Neanmoins, j'apprécie ce changement dans le sens où les mimiques des personnages sont plus prononcées. Malheureusement, ce choix de visuel fait moins "tout public", et plus enfantin.
Passé le choc initial inhérent au 3D, on découvre avec légèreté l'univers d'Aya, alias Manigance. Elle est attachante, tout comme le duo insolite qui finira par entrer dans sa vie. On retrouve bien l'ambiance des Miyazaki, l'omniprésence de la magie et de la confrontation nuancée du bien et du mal, souvent liés comme ils peuvent l'être dans la vie.
La déception tient, en ce qui me concerne, à deux choses : une fin trop brutale, et des personnages pleins de potentiels mais trop peu approfondis. On reste en surface. Qu'il s'agisse de l'intrigue en elle-même ou des intentions et du passé des personnages, c'est superficiel. On reste sur notre faim et c'est vraiment dommage.
C'était bien tenté, mais pas très bien mené.