C’est jamais un exercice facile, de se faire un avis critique sur un film de notre réalisateur favori !
Il y a toujours cette peur d’être déçu, que le style perde en saveur à la vue de la production.
J’avais ce sentiment, avec Baby Driver. Pour moi Edgar Wright, représente beaucoup le cinéma que j’aime. Un humour omniprésent, avec un style cartoon, décalé. J’avais peur de perdre ce style, avec son nouveau film.
Dans un certain sens, c’est le film le moins personnel du réalisateur, un peu plus lisse !
Mais, je lui pardonne cet écart, car même si c’est un peu plus commun, au grand jamais ce film est mauvais ! Je dirais même le contraire , c’est une tuerie !
Du fun en pellicule, par exemple l’ouverture du film nous présentant, tout de suite la différence du personnage principal, en introduisant un élément crucial du film : la musique !
En effet , Baby a eu un accident quand il était petit, pour noyer le bruit, il écoute constamment de la musique qui lui permet de se concentrer !
Baby est un chauffeur d’exception, embarqué dans des magouilles qu’il ne cautionne pas . Monté et dirigé par DOC (Kevin Spacey en forme ), avec des collègues un peu grossiers et violent ( Darling, Bats (Jamie Foxx), Griff et Buddy).
C’est peut être la première fois, que je vois un film policier-action-comique chorégraphié et orchestré sur des musiques des années 70.
Le film est bourré de trouvailles exceptionnelles ( langage des signes, enregistrement sonores qui devient une features importantes du film), une analyse des comportements de chacun des personnages.
Soyons claires, nous avons la une sacré comédie , mais qui va se transformer en course poursuite infernale dans sa deuxième partie , les enjeux vont changer, la petite amourette a se transformer en fuite.
En cela, le ton du film va cruellement changer d’ici la. Avec un méchant principal, un peu décevant pour ma part. Mais honnêtement, tous ces petits défauts ne sont pas comparables à la maîtrise parfaites du rythme du film, de la direction d’acteur , de la mise en scène toujours aussi sublime !
Petite mention pour Lily James que je en connaissais pas, j’approuve ( cruelle ressemblance avec Shelly de Twin Peaks dans le même genre d’histoire d’amour impossible).
Enfin pour conclure, je ne peux dire que je tiens la sûrement un de mes plus gros coup de cœur de cette année. Et je vais retourner me refaire l’intégrale de la filmographie de Wright, en attendant le 19 juillet que je puisse y retourner