les fous du volant: critique de baby driver

Nouveau film du très connu Edagard Wright et il faut avouer que c'est ultra jouissif et rythmé tout le long. Rien que la scène d'ouverture aussi classe que toutes les cascades de Fast and Furious réunis pose le décor et les bases de ce film plein de vigueur et d'épique.
Tout commence avec une scène d'introduction folle pour un film fou. Après cette séquence endiablé, c'est au tour d'un plan séquence délirant où le réalisateur nous montre que le film sera rythmé par la musique. En effet, lors de ce plan séquence où baby (Ansel Elgort) va chercher des cafés en écoutant sa musique, bien entendu c'est la musique que l'on entend, à chaque paroles on peut voir écrit par des grafitis sur les arbres ou murs ou par des noms de restaurants, d'hôtel ou des noms écrit sur des voitures, les dites paroles. On évolue donc au rythme de la musique, musique qui est un élément central de ce film original qui est tout bonnement excellent.
On reconnaît la main d'Edgar Wright qui utilise brillamment une mise en scène fluide et rapide qui donne l'impression de ne jamais s'arrêter et des transitions entre plans qui accentuent le rythme effréné du film. Le rythme est en aucun cas lent ou ennuyeux, il ne vas pas trop vite car on suit bien et on loupe rien, mais il est ambiancé par la musique, il la respecte et la suit scrupuleusement pour le plaisir de nos yeux et de nos oreilles.
Le film possède une tonalité qui varie entre cool et sombre. Cool par la musique, les scènes incroyable des cascades et les scènes d'actions ponctué de bonnes punchlines, et sombre par les personnages (les braqueurs surtout), leurs violences. Tout cela se marie étrangement très bien sans tomber dans du dramatique pour notre plus grand bonheur.
Maintenant attaquons nous au gros du film, à savoir la musique. La musique envoie du lourd, elle rythme le film en entier notamment les scène d'actions qui sont rythmé à la seconde près (le tir des fusils qui tombent au moment où la batterie frappe par exemple). Le film en entier est rythmé, on est baby (Ansel Elgort), on écoute sa musique, comme il l'entend, par exemple il l'a remet en arrière, on l'entend en arrière. Il faut remarquer aussi que tout ce qu'il y a en fond n'est pas immobile, c'est accordé à la musique ce qui donne donc encore plus de vitesse et de rythme au film et accorde parfaitement bien la musique aux scènes. Les seuls moments où c'est calme et plat en fond c'est lorsque baby (Ansel Elgort) enlève ses écouteurs, plus de musique mis à part un son strident (son qu'entend baby). La musique nous entraîne partout et elle est même un personnage, elle sert à faire les punchline... La musique, l'action et les personnages sont tous liées et c'est grâce à ce lien, à ce mix que le réalisateur nous embarque sans difficulté dans son film, sans que l'on regarde le scénario. C'est de l'écriture rythmique pour un montage rythmique tout simplement.
En parlant de scénario, le film est au-dessus de celui-ci, il le mange, son scénario est presque un simple élément, le film suit surtout la musique, il s'appuie bcq dessus et fait avancer les personnages et son intrigue avec. Le scénario est très simple si on y réfléchi, même si parfois il use de quelques facilité assez grosse (notamment la scène de fin avec Kevin Spacey) mais on passe totalement au-dessus de celui-ci tant le film nous emporte dans sa fureur jouissive et explosive.
Les personnages sont énormes, peu développé mais à la fois suffisamment. Les braqueurs sont des fous, on le voit rapidement, ils sont ultra violent et ultra charismatique (de part leurs punchline de la mort qui tue, excusez moi cette expression), il n'en faut pas plus. Jamie Foxx est redoutable, on ne le reconnaît pas, il est totalement son personnage, c'est bluffant. Même résultat pour Jon Hamm. Kevin Spacey quant à lui dispose d'un flegme mêlant classe et charisme criminel, c'est parfaitement accordé au style du film. Le personnage de baby (Ansel Elgort) est simple et efficace pour ce genre de film, à la fois cool et refermé. Lunettes de soleil et ipod à gogo, cette extravagance entre lui et la musique suffit à créer ce bon personnage qu'est baby (Ansel Elgort). Par contre celui de Deborah (Lily James) est assez peu développé, comme leur relation avec baby.
En effet, la relation romantique entre Baby et Déborah est très très rapide. A la hauteur du film, faut l'avouer, cela passe assez bien, on a pas trop d'objection car le film nous emporte et l'on va pas trop ralentir, mais elle est parfois trop romancée. La relation est certes rapide mais intéressante. Le gros problème est ce romantisme trop présent, notamment à la fin qui brise presque totalement la tonalité explosive que le film à mis en place. Le film a passé son temps à monter mais redescend à la fin au lieu d'aller au sommet. La fin est bien, dans le genre d'un happy end, ce n'est pas trop dérangeant, mais le problème c'est qu'une fin plus adapté à l'ambiance explosive, rapide et fluide aurait été plus approprié.
Au final, ce film est un excellent film d'action avec des scènes épiques rythmé par de la bonne musique, mais en plus, les personnages haut en couleurs, et charismatiques à souhait, se permette des punchline de la mort qui tue. Elles rajoutent un côté cool, classe et drôle parfois, c'est exactement ce qu'il faut pour terminer ou commencer des scènes d'actions. Enorme coup de cœur à la punchline « Tequila » de Jamie Foxx qui en plus d'être ultra bad ass et hilarante, tombe parfaitement au bon moment de la musique en cours Tequila, manière de terminer en beauté la scène mais aussi la musique.
En somme Baby Driver est donc ce bon film d'action orgastique tant par sa musique, ses personnages ou encore ses punchlines délirantes.


Conclusion : Rythmé par des musiques jubilatoires, Baby Driver nous propose du cinéma fun, décomplexé et survitaminé pour le plaisir de nos yeux et de nos oreilles.

sdtheking
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le 16 août 2017

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