Un peu de musique ?

Edgar Wright fait partie de mes réalisateurs préféré. Vous rajoutez à cela qu'il écrit les scénarios de ses films et les dialogues, en plus de ses gimmicks de montage, vous retrouverez des films que j'adore (voire un de mes films préféré) : La trilogie Cornetto et Scott Pilgrim <3 . J'étais donc impatient de voir son prochain film.

Baby Driver raconte l'histoire de Baby, un jeune addictif à la musique, encore plus en raison de ses acouphènes, que la musique atténue. Il est chauffeur pour des braquages, et s'apprête à enfin pouvoir décrocher et vivre sa vie ( et draguer Deborah, la serveuse du fast-food où Baby va régulièrement ), mais on l'oblige à participer à un dernier casse.

Dans un premier temps, Baby Driver diffère des autres films de Wright par le ton du film : même s'il aime mélanger le sérieux et le comique ( et il y arrive brillamment ), le ton du film est généralement sérieux, ce qui n'est pas un défaut.

Mais les points que je considère comme majeur dans le film sont Baby, le montage, la réalisation et la musique.

Wright a plusieurs tics de mise en scène, mélangé au montage : ce sont des films super bien rythmé, avec parfois des plans rapide et une chorégraphie au poil avec les personnages. Il mélange à ses talents la musique omniprésente du film.

Exemple, la scène d'introduction : Baby lance la musique; quand les personnages bouge leurs visage, la musique fait un bruit; quand ils sortent, la musique se lance réellement; et au lieu de nous montrer le braquage, le film nous montre Baby bouger et chanter en rythme avec la musique.

C'est là, en plus du plan séquence (<3) plus tard dans le film que j'ai adoré Baby : il est devenu immédiatement sympathique vu que je me retrouvais en lui ( même si quand je bouge autant en lien avec la musique, c'est pas dehors); mais aussi car globalement j'aime le personnage : Décalé par rapport aux autres, gentil , intelligent, le film crée de l'empathie entre les scènes dites avant, et celle avec son père adoptif, et la prestation est bonne à mes yeux.

Tout comme le casting restant, qui varie de bon à excellent ( Kevin Spacey et Jamie Fox en tête), qui sont tous bien écris à mes yeux.

Les dialogues tient, un autre élément important chez Wright : on retrouve son style, que ce soit des blagues ici et là qui font mouche, des pay-in pay-off ( l'ascenseur, des phrases glissé ici et là entre les personnages) et des jeux de mots. Mais le film réussit surtout en ne disant rien, et laisse parler la musique, qui a un sens dans les musiques choisi.

Ce genre de chose se retrouve ici et là, en plus d'être un bonheur auditif.

Cependant je critique le film pour son scénario basique ( même si le chemin traversé pour y arriver est excellent), et la relation Baby/Deborah : rapide, avec des dialogues en soi qu'on peut trouver mièvre ( mais qui ne m'ont pas gêné, étant en empathie avec les acteurs).

En clair, c'est Edgar Wright, et j'ai eu ce que j'attendais, en plus d'autre chose que je n'attendais pas. Un de mes coups de cœur de cette année.

PS : +1 pour le gosse qui joue à une PS Vita dans un film produit par Sony.
PS 2 : pas assez de Jon Bernthal , mais j'ai aimé son interprétation.