Fresh Air and Hot Tires !

Ô toi, film dont je ne savais rien, merci ! Quelle découverte et quel plaisir.

Jetons les bases, enfonçons les portes ouvertes, affirmons les évidences. Ce film ne se prend PAS aux sérieux. Mais alors pas du tout. Du nom de son personnage principal, à son scénario, en passant par ses rôles secondaires, ses traits d'humour, son histoire etc... Ce film ne prétend pas entamer une révolution ou vous pousser dans les retranchements de l'introspection crypto-philosophique. On le comprend dès la première scène qui n'est pas sans rappeler l'introduction des Gardiens de la Galaxie (le premier) mais avec quantité de style en plus.

Une fois que l'on a compris ça, on se laisse porter par le film, par son humour, par ses quelques plans très cool (si seulement tout le monde prenait son café de la sorte), ses scènes d'actions maitrisées et mesurées de sorte que le spectateur n'étouffe pas.

Mais le petit plus de ce film qui en fait une petite pépite de divertissement, c'est la fusion entre la musique et l'image. Pourquoi fusion et pourquoi un petit plus ? Parce que je n'avais jamais vu cela et parce que je serais bien incapable de dire qui de la musique ou de la scène a été choisie/écrite en premier. La bande son (merveilleuse) est omniprésente et le rythme de l'image se cale sur celui des morceaux, le film est porté par la musique, la musique est bonifié par ce film.

En bref, sans ambitions mais réussi et vraiment rafraichissant, on sort de là avec le sourire aux lèvres et une forme olympique !