Il y avait tout pour se faire chi** : un "héros" mutique lauréat du placement de produits le moins subtil, une amourette vue 200 fois, Kevin Spacey, une musique omniprésente, des braquages mais sans Guy Ritchie... et puis heureusement, Wright fait parti de ces (derniers?) réalisateurs à savoir tenir une camera, à maîtriser sa narration, à mettre au diapason scénario, personnages, à enchainer action, drama, humour et re action dans un montage tendu comme il faut.
Et pour le coup, ça matche, le héros séduit par son adresse au volant et sa maladresse sans volant, son flirt se transforme en grande histoire d'amour hollywodienne, le casting 4 étoiles fait des étincelles et, punaise, elles envoient ces courses poursuites en bagnoles!
Allez, titillage time : la fin détone justement en étant mainstream à souhait avec un méchant devenant très méchant par un raccourci scénaristique un peu rincé et un climax trop peu étonnant. Mais pour le reste, le film réussit à être cool tout en le revendiquant et on préfèrera retenir le rythme frénétique, la réal péchu et des acteurs qui s'éclatent.