Je me décide à regarder Babylon A.D. car j'ai fort envie de découvrir le documentaire Fucking Kassovitz et je tiens à ce qu'il ne m'influence pas.

Peine perdue, on est toujours influencé. Par des notes comme sur ce site, ou généralement par des avis ou critiques.
C'est pourquoi j'évite le plus possible d'en savoir quoi que ce soit sur une oeuvre. Je lis rarement les synopsis, je regarde peu de bande annonces surtout en ce moment, où elles ont tendance à narrer le film de A à Z, je lis des critique oui mais par après. Je fais confiance aux recommandations de certaines personnes sur ce site, aux conseils qu'on me donne dans la vie, aux oeuvres ayant des liens (étroits ou non) avec des idées que j'apprécie ou qui m'intéressent.
Il toujours bon de se remettre en question et j'essaye d'être le plus en accord avec moi-même, avec mon moi, et pas avec les autres. Sans me croire au-dessus ni en dessous des autres, juste pour refléter mon opinion et surtout mes sentiments sur une oeuvre. Ce qui, pour moi, est le but de ce site.

Alors ce que j'ai pensé du film.
C'est que le début n'est pas trop mal fichu, ça traine un peu à se mettre en place mais l'ambiance s'impose. J'ai enfoncé le clou du mauvais film en le regardant en VF. C'était pas voulu mais bon, mieux vaut ne pas expliquer la raison de mon choix, vous vous en doutez. Au fond, preuve en est que j'étais déjà influencé, c'est que je n'ai pas cherché la VO. J'adore regarder les films en version originale mais je n'ai rien contre l'existence de la VF, bien au contraire.
La voix française de Vin Diesel y est insupportable. Du "wesh wesh" de bas étages : "Hé mademoiselle". Argh.

Je n'ai pas vraiment vu d'idées marquantes, j'y ai par contre vu un énorme mixage.
Avec pèle-mêle : La Bible, les films de karaté, Le cinquième élément, Matrix, Blade Runner et même Léon.
Pour citer deux Besson, ça me fait réfléchir. Kassovitz semble être tombé dans le même créneau que Luc, j'entends passer du côté obscur de la force. Les deux ont su faire des films créatifs, au moins un minimum, et assez réfléchis durant leur jeune temps. Puis pour Besson, la soif de l'or est arrivée, et l'envie d'imiter les mauvaises grosses productions américaines également. Ca me donne des frissons et j'espère qu'il n'en ait rien.

Sinon j'ai absolument rien tilté à la fin. Enfin l'ensemble à mes yeux manque de cohérence du coup je me suis vite bien emmerdé. Rien que le début avec le braquage du chinois, j'ai pas l'impression que c'était voulu, ça sonne faux. Le documentaire m'en dira plus.
Bonjour chez vous.

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le 28 nov. 2011

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Ciné Water

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