Film fascisant totalement inconséquent, la scène de l'enfant qui se calme grâce à du Jul est symptomatique d'une vision anti anthropologique de ces populations de sauvages.
La partie de drame psychologique en prison est une ode à la maxime « la fin justifie les moyens », qui a le mérite d'être cohérente avec le reste du film où Jimenez regarde amoureusement cette flicaille. On s'amuse à incruster des images d'archives des politiques réagissant à la vraie affaire, mais on ne fait pas attention à la décrire fidèlement (au désavantage potentiel des policiers)...
Reste les 2-3 scènes de haute tension dans la première partie du film, c'est maigre.
Pas étonné par les érections incontrôlées de Pascal Praud et du reste de la fachosphère devant ce "truc", mais en même temps déçu par le manque d'excès du projet.