Une sorte de Columbo sous acide dans le NY bien street de la fin des années 80.
Un film bougrement subtil, doté de scénes incroyablement intelligentes ( séquence du reveil dans le salon ), et qui l'epargne donc de toute vulgarité.
Ferrara y interroge la morale chrétienne, la provoque constemment avec beaucoup de véhémence, mais au final s'y contraint.
Ferrara y montre son NYC, celui de la rue, celui des petites gens, celui du Baseball, celui de la drogue, et comme King of New-York, offre une esthétique incroyablement authentique ( a comparer également avec Le Bookmaker chinois de Cassavetes )
Le chemin de croix d'un inspecteur toxicomane rouillé et vicié, et la rédemption pour une équipe des Mets qui reviendra du diable vauvert....Unbelievable :)