Mal de mère
Si j'avais plutôt passé un bon moment devant le premier opus (je devais être bien luné... ou très fatigué!), "Bad Moms" est le genre de comédie qui ne justifiait absolument pas une suite, surtout pas...
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Comme toutes les mères de familles, Amy, Kiki & Carla angoissent à l’approche des fêtes de Noël, entre les décorations, les cadeaux, le repas de fête, … c’est toujours les mêmes qui s’y collent. Et pour compliquer les choses, cette fois-ci, leurs propres mères s’invitent à la fête. Alors c’est décidé, cette année, elles vont lâcher prise et s’éclater !
Les réalisateurs Jon Lucas & Scott Moore récidivent après le succès rencontré par le premier opus (2016) et ils auraient eu tort de s’en priver, puisque ce dernier a rapporté plus de 9 fois sa mise de départ (183 M$ pour un budget de 20M$ !). Un succès indécent pour une comédie qui manquait cruellement d’audace et d’originalité. Pouvait-on espérer qu’ils rectifient le tire à travers ce second opus, écrit, réalisé et monté dans la précipitation ? Trêve de suspens, cette suite est sortie au cinéma un peu plus d’un an après le premier opus, autant vous dire qu’en pareille circonstance, il était impossible d’espérer faire mieux.
Il n’est jamais très bon de réaliser un film en un si court laps de temps, sans travail préparatoire (alors que cela prend des années de faire un film). Le résultat le prouve ici, Bad Moms 2 (2017) n’est rien d’autre qu’une resucée du précédent film, avec de nouveaux protagonistes, histoire d’apporter de la profondeur, sinon à quoi bon se taper 1h45 de film si l’on a cette désagréable sensation de “déjà-vu” ? Pourtant, à plusieurs reprises, on a cette désagréable impression de “bis repetita”, comme si les réalisateurs n’avaient pu s'empêcher de pomper sur leur précédent film pour essayer de faire mieux. (dans le premier film, les 3 mères de familles, saoulent, décident de se rendre dans une épicerie et d’y mettre le bordel, le tout, au ralenti. Cette fois-ci, toujours sous l’effet de l’alcool, elles foutent le merdier dans un centre commercial, toujours filmé au ralenti. On se retrouve à nouveau chez le psy et pour la séquence en dessous de la ceinture (après la scène dite “du prépuce”) on a droit à la séquence de l’épilation des testicules).
Une suite qui ne fait toujours pas dans la finesse, c’est volontairement vulgaire (à croire que l’on ne peut plus faire rire sans être grossier, j’ai arrêté de compter le “F-word”), ça n’a toujours aucun intérêt (en dehors du plaisir d’y retrouver Mila Kunis). Et histoire de nous achever davantage, le film est tartiné de bons sentiments sirupeux et superficiels avec pour toile de fond, l’esprit de Noël, au secours, on se croirait dans un téléfilm.
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Créée
le 3 juil. 2024
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