Je ne sais plus ce qui m'a valu d'avoir été épargné de la tentation d'avoir été au cinéma voir ce film à l'époque de sa sortie... Le bouche à oreille, sûrement ! Et puis, je suis habituellement méfiant des films ayant reçu un César... Et resté sur cette impression, je l'ai découvert pour la première fois en 2019,, sans en avoir appris plus sur lui entretemps. Donc sans préjugés, vierge de toute analyse métaphysique ! D'ailleurs les films césarisés me rendent toujours assez méfiant à priori. Certains excellent dans l'art de transformer en chef d'oeuvre un navet auquel personne n'a rien compris... mais eux tellement intelligents, si !
C'est un peu ce que j'ai ressenti avec cette histoire, aussi plate que les plaines du Nord...
Quand le mot fin est arrivé, je me suis demandé ce que Percy Adlon avait bien cherché à me raconter... Je n'ai toujours pas trouvé.
C'est mou, pathétique, inintéressant, et je me suis profondément ennuyé. Les seins énormes de la SDF ne m'ont pas vraiment non plus réveillés de mon ennui : un remède contre l'amour.... Et la caféine ne m'a pas fait non plus grimper aux rideaux, dont la barre sert de dressing à Marianne. (la SDF précitée pas inintéressante, et qui m'a fait penser un peu à Tati !
Ma méfiance a été salvatrice : j'aurais été furibard d'avoir payé pour un film ou il ne se passe rien ou pas grand chose... Une seule consolation, revoir Jack Palance (hélas mal doublé) dans un rôle un peu fleur bleue (bien qu'elles soient jaunes) qui avait 68 ans quand il a tourné ce film... Il est décédé 19 ans plus tard après encore avoir tourné quelques autres films.
Tout ça ne méritait pas 2,3 MM d'entrées en France : le battage médiatique a dû opérer, de même que le refrain du film dont la chanson a été tellement émise sur les ondes que ça en était devenu une scie que j'avais oubliée !
Arte le 08.04.2019