2h30 ! Putain ! Ce film en paraît deux fois plus.
L'idée principale (le subconscient) est bonne, mais l'auteure l'exploite à peine ; l'autre idée, l'escrime, est bonne aussi, mais là pareil, on n'entre pas vraiment dans cet univers particulier trop rarement montré au cinéma. Il en résulte un film bavard où l'héroïne parle beaucoup à son mec, à ses fantasmes, à son mec, à sa rivale, à ses fantasmes, à son mec qui entretemps est peut-être devenu un fantasme. Parce que quand on apprend que le mari a disparu depuis quelques temps, on se dit que l'auteure va alors jouer la carte de l'ambiguïté : est-on dans la réalité ou pas. Et ainsi, la fin, la victoire, ben on se demande si c'est bien elle qui a gagné ou pas. Cela n'a pas tellement d'intérêt au vu du développement chiant. C''est pas que c'était une mauvaise idée de philosopher sur ça, c'est juste que les dialogue sont longs, chiants, superficiels. Et qu'en plus on ne profite pas de l'entraînement qui aurait pu être dingue, une sorte d'adaptation de la pièce en dehors du temps dans Dragon Ball Z, là où Goku et ses amis s'entraînent pendant des mois à l'intérieur mais ça ne fait que 2 jours à l'extérieur.
La mise en scène est correcte, mais manque un peu d'ambition et souffre d'un montage un peu trop cut là où de jolis plans séquences auraient pu marquer davantage les esprits (surtout qu'avec le masque on aurait pu caser des pro facilement sans que ça ne se remarque et ainsi avoir de magnifiques confrontations). Les acteurs sont corrects mais ne parviennent pas à transcender le film à cause de ces dialogues. Dommage.
Bref, décevant.