Bambi découvre le monde au fil des saisons. Au décès brutal de sa maman, il devra apprendre à se débrouiller.
Adapté d’un roman, la mort de la mère de Bambi a beau se manifester seulement sous la forme d’un bruit de détonation, cela n’empêche pas d’être d’une atrocité scabreuse.
La musique est splendide en s’accommode en fonction du contexte : elle est duveteuse quand le jeune faon batifole et explore ; souveraine lorsque le père se révèle et nous ébaubit ; grésillante quand le feu fulmine et ravage.
Outre le souci du détail appliqué dans le regard du jeune cerf et son caractère pataud, l’autre personnage primordial est Pan-Pan, celui qui soliloque le plus, et qui fait indubitablement se déprécier la tension dramatique notamment à l’aide des admonestations maternelles.
Néanmoins, je lui reprocherais sa surabondance délétère d’éléments atrabilaires.