Pour les bambins mais pas qu'eux ! Cinquième long-métrage d'animation de Walt Disney réalisé par le cinéaste David D.Hand (Trader Mickey, Blanche-Neige et les Sept Nains), le scénario est signé par Larry Morey et Perce Peace d'après l'adaptation du roman Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois de Felix Salten, paru en 1923 sous une musique de Frank Churchill et Edward H. Plumb.
Bambi, un faon dont la mère a été tuée par des chasseurs, fait le difficile apprentissage des choses de la vie. Il est aidé par un petit lapin débrouillard.
Ce récit initiatique d'un jeune faon aura marqué le cinéma par sa poésie et aussi par son traumatisme considéré par des générations et des générations de jeunes spectateurs comme l'un des plus émouvants, tout le monde se rappelle de cette tragédie qu’est la séquence importante dans le film qui provoquera un vrai choc émotionnel pour les petits comme les plus grands. Bambi est le meilleur classique à voir ou à revoir de l'Age d'or de l’usine à rêve.
Le nouveau petit prince est né.
Par un beau matin de printemps, la forêt est en émoi ; un faon baptisé Bambi vient de naître et tous les animaux viennent admirer ce nouveau "petit Prince". Au hasard de ses premières promenades, après avoir noué connaissance avec Panpan le lapin et Fleur le putois, il va de découvertes en découvertes. Son apprentissage de la vie est rempli de joies mais il s'aperçoit bien vite que son existence et celle des autres habitants de la forêt peuvent être parfois menacées par un ennemi commun qui a pour nom "l’homme". Il va en prendre conscience lors d’une escapade dans la prairie, au cours de laquelle lui et ses congénères manquent de se faire tuer… L’hiver pointe le bout de son nez ; se nourrir devient plus difficile mais pour Bambi il existe de nombreuses compensations ; il découvre, émerveillé, la neige et les nombreuses possibilités qu’elle offre pour s’amuser surtout que son ami Panpan est un excellent professeur de glisse… Soudain, un drame vient ébranler sa vie, alors qu’ils étaient tranquillement en train de déguster les premières herbes printanières, sous ses yeux, sa mère est abattue par les chasseurs ! Son père, le grand Prince de la forêt, le réconforte et lui dit comment se comporter : il devra désormais se conduire bravement et apprendre à vivre seul…Pour cicatriser les blessures morales, rien de tel que le retour du printemps et sa fièvre caractéristique. Bambi, désormais jeune cerf arborant fièrement des bois rutilants, va faire son initiation amoureuse et se battre contre un rival pour conquérir sa compagne, Féline. Blessé à son tour par les fusils des chasseurs, poursuivi par une horde d’ignobles chiens, il devra encore tenter de s’échapper de la forêt incendiée par la maladresse de ces mêmes hommes...
Au fait, vous allez l'appeler comment ?
A presque 80 ans, Bambi ne les fait vraiment pas, sortie en 1942, ce chef-d'œuvre de l'animation rempli de tendresse n'a connu, au début du moins, le succès qu'il mérite toujours. Walt Disney a entamé le projet d'adapter cette œuvre dès 1937, juste après la production de son premier long-métrage Blanche-Neige et les Sept Nains. Mais le film a été plusieurs fois retardé, Pinocchio (1940), Fantasia (1940) et Dumbo (1941) sont ainsi sortis bien avant Bambi. Malgré ou grâce à cela, le long métrage propose une qualité graphique incontestable à l'époque, présentant des décors et des personnages très réalistes. En 2006, l’usine à rêve sort une suite de nul part bien moins réussi que l'original, Bambi 2 réalisé par Brian Pimental qui est un complément à l'histoire, qui se situerait au milieu du film original, sortie directement en vidéo partout dans le monde, sauf en France, où elle a l'honneur d'une sortie en salles.
Moineau ! Moineau ! Moineau !
Dans la forêt, alors que le jour se lève, un oiseau bleu annonce à toute la forêt la naissance d'un petit prince... Et le cycle redémarre, une nouvelle génération de jeunes spectateurs arrive. Et ils vont s'émouvoir et peut-être pleurer un peu aussi devant les aventures du gentil faon et la montreront un jour aux petits bambins de leur foyer...
Maman, maman !