Plutôt la vie.
[Série "Dans le top 10 de mes éclaireurs" : J. Z. D., Ochazuke, Torpenn ] « Ici, vous serez déçu. Avec le temps, vous comprendrez. » Grand film sur la misère à l’égal des Raisins de la Colère de...
le 23 janv. 2015
99 j'aime
5
Poignante chronique d'un hôpital en quartier déshérité, ce film (fleuve) esthétiquement ambitieux délaisse vite le médical (une seule opération, mais impressionnante !) pour le social, où le génial Barberousse (un impérial Mifune) œuvre avec acharnement. Si ce chef d’œuvre (encore un !) de Kurosawa - où toute la laideur et la beauté du monde semblent se tenir si près l'une de l'autre - bouleverse autant, c'est qu'il comprend comme nul autre les contradictions humaines, accordant une place égale à chaque personnage, sans jugement aucun : malgré le tableau de désolation générale, et au delà du dégoût initial du spectateur (qui s'identifie au jeune docteur Yasumoto découvrant l'hospice dirigé par "Barberousse"), il y a encore l'espoir que des vies perdues vibrent une dernière fois et retrouvent par la parole une forme de dignité qui leur a été refusée. Magnifique. [Critique écrite en 2003]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films japonais, Les meilleurs films d'Akira Kurosawa, Les meilleurs films sur la médecine et Les meilleurs films de 1965
Créée
le 28 janv. 2015
Critique lue 503 fois
7 j'aime
D'autres avis sur Barberousse
[Série "Dans le top 10 de mes éclaireurs" : J. Z. D., Ochazuke, Torpenn ] « Ici, vous serez déçu. Avec le temps, vous comprendrez. » Grand film sur la misère à l’égal des Raisins de la Colère de...
le 23 janv. 2015
99 j'aime
5
En commençant à regarder Barberousse, je me disais déjà que j'étais sceptique sur l'attribution d'un dix à ce film. Non je n'allais pas mettre un dix à un film se passant dans un hospice. Ca, c'était...
Par
le 20 mai 2011
92 j'aime
11
C'est avec une certaine mélancolie que j'écris cette critique un peu particulière pour moi à bien des égards, déjà car c'est un des 3 longs métrages de Kuro que j'avais déjà vu. Durant ce marathon...
le 31 août 2013
73 j'aime
7
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25