Un numéro d’équilibriste comme Hollywood sait si bien les faire:
impertinent et a la fois convenu, ce film illustre la relation simultanément symbiotique et conflictuelle entre le cinéma et la société de consommation.
Barbie utilise l’autodérision pour justifier, et parfois dissimuler cette ambiguité, mais l’approche a ses limites.
Au travers des bouffoneries (au demeurant excellentes de Ryan Gosling) la domination masculine apparaît plus clownesque que menaçante, et le numéro d’equilibriste de Greta Gerwig finit pencher du côté du divertissement - avec brio, et parfois profondeur, certes - mais divertissement avant tout.