Dans le Barbenheimer, j'avais fait mon choix : voir Oppenheimer au cinéma. Je ne l'avais pas regretté mais je suis toujours resté curieux de cet OVNI qu'est Barbie.
Prenons un peu de recul : un film sur un jouet culte, qui est à des années lumière de là où le monde moderne souhaite aller. Comment faire un film dessus et surtout qui ne se prenne pas les pieds dans le tapis ?
"Barbie" a trouvé la solution : en ne faisant pas l'impasse sur toutes les questions soulevées et en les prenant avec beaucoup d'autodérision.
C'est un coup de génie : on ne peut pas vous accuser d'éluder la question, vous vous donnez un air cool et vous pouvez faire des vannes tranquillement.
Malgré tout, il faut reconnaître une belle dose de courage à Mattel pour se moquer autant de son histoire. Les vannes sont très acides à son égard.
Mais ce choix offre un humour meta qui permet de suspendre plus facilement l'incrédulité du spectateur face à un film sur le monde d'une poupée.
Honnêtement j'ai passé un très bon moment devant cette comédie colorée et fraîche.
Je l'ai trouvé sincèrement drôle.
Plus encore, même les parties musicales que je déteste au cinéma, sont ici bien amenées.
Une vraie bouffée d'air frais !