Une poupée de renommée mondiale contre le tout puissant patriarcat

• Nous plongeons dans le monde imaginaire et parfait de la célèbre poupée Barbie et son environment coloré et plastifié. De grosses interrogations existentielles trottent pourtant dans la tête de plusieurs membres de la communauté de Barbie Land . Barbie va faire télescoper sans le vouloir son monde et le monde réel des humains.
• Greta Gerwig (réalisatrice) s’attaque à une réalisation, à mon avis, très compliquée. Mais la réussite est là et nous voyageons aisément avec nos héros habituellement en plastique. Les faire vivre tel des humains était chose éventuellement compliquée. Les personages sont épatants côté poupée mais beaucoup trop surjoués côté humain ce qui nous oriente vers un monde de dégénérés qui rend les poupées mieux respectables que nos congénaires de l’entreprise Mattel. Film féministe et anti patriarcal au service d’un monde meilleur. Les decors du monde imaginaire sont sompteux et si proche du monde des jouets. Les musiques sont elles aussi bien à leur place et efficaces. Et les touches d’humour viennent compléter ce tableau vivant .
• Margot Robbie (Barbie)dans la peau de la figurine internationale est époustouflante de justesse. Son physique et aussi sa beauté colent parfaitement au personage. Pleine de sentiments et d’incertitudes que nous ressentons au fur et à mesure des ses interrogations. Bravo !
• Ryan Gosling (Ken) est à l’opposé des ces rôles d’homme invincible. Il flanque dans ce long métrage un jouet avec des soucis existenciels dû au manque de reconnaissance de Barbie à son égars . Lui aussi son physique cole idéalement à son personnage et sa classe fait le reste comme dans Lalaland.
• J’avais un appriori sur ce film et bien la surprise est totale. Un peu trop féministe et politisé avec une morale pesante et combien même si c’est une vérité vraie dans notre monde de machos. Film à voir et faire voir.

** Présent dans cinémathèque perso.

• Vu sur grand écran