Barbie, coeur de princesse, c'est un chef d'oeuvre, une ode à la créativité, un film à l'animation sublime, aux chansons de qualité, à l'intrigue qui ferait pâlir Tom Clancy.
On ne parlera pas de l'antagoniste qui, à lui seul, justifie de regarder le film ; on ne parlera pas non plus du chat qui aboie et qui lorgne avec perversité absolument tous les êtres vivants, symbole de l'hédonisme progressif du royaume ; non, je crois que ce film, il faut le voir pour y croire. Chaque élément a un sens ; le meilleur ami qui change soudainement de voix quand il chante est bien évidemment une métaphore des idées de Carl Jung ; la bétise systématique de chaque personnage est une représentation de l'absurdité de notre existence ; et enfin, le mariage à quatre du dénouement est un message, oui, j'ose le dire, Barbie incite au polyamour et nous dit :
"Faites l'amour, pas la guerre."