Barry Lyndon ou la descente aux enfers
Stanley Kubrick nous démontre encore une fois de plus son immense talent via cette fresque du 18eme siècle.
En effet, outre l'histoire sombre et émouvante, ce film détient une particularité intéressante, il fut entièrement filmé à la lumière naturelle, ce qui rend la beauté des images stupéfiante, notamment les paysages ou encore les grandes scènes costumées.
Outre les images sublimes, Kubrick rend le film addictif grâce à sa musique choisie avec soin (comme pour chacun de ses films) à savoir la sarabande de Haendel ou encore le trio pour piano et violoncelle de Schubert.
Ce trio que nous retrouvons dans l'une si pas la plus belle scène du film, celle du baiser, au Redmond Barry (Ryan O'Neal) s'approche lentement de sa dulcinée puis après une légère pause, l'embrasse avec passion.
Vous l'avez compris, Barry Lyndon n'a rien à voir avec le Kubrick "habituel" qui innonde l'écran de violence et de scènes pouvant êtres choquantes; ici il joue habilement avec l'image et nous montre un Kubrick peut-être plus sensible avec néanmoins sa vision pessimiste de la condition humaine comme nous le voyons vers la fin du film avec entre autre la mort du fils de Barry Lyndon.
Que vous soyez amateur de films d'époque, de Kubrick ou encore d'histoires d'amour/épique, ce film est pour vous, une réussite complète, une référence dans l'histoire des films d'époque, encore un bijou du géniale Stanley Kubrick.