Si vous aimez les films avec des fins propres et nettes où toutes les intrigues sont tranquillement résolues avant le générique, passez votre chemin, ce film n'est pas pour vous. Par contre, si débattre sans fin des pourquoi et des multiples interprétations d'un film ne vous fait pas peur, foncez!
Car un film des frères Cohen, palme d'or à Cannes en 1991, qui avait créé la surprise pour avoir reçu non pas une mais 3 distinctions majeures (Roman Polanski, Président du Jury, avait frappé fort), ça excite forcément la curiosité. En plus donc de la fameuse palme d'or, ce film s'était vu décerné le prix de la Mise en Scène pour Joël Coen et le Prix d'Interprétation Masculine pour John Turturro, qui le mérite bien pour son rôle de jeune dramaturge timide qui part pour Hollywood où on lui confie la tâche d'écrire le scénario d'un film....de catch... Vu son amour du cinéma des Cohen, Roman aurait pu aussi distribuer le Prix du Meilleur Second Rôle à John Goodman, énorme (dans tous les sens du terme) dans son interprétation du voisin de chambre de Barton Fink. Et pourquoi pas également le Prix de l'Hôtel le Plus Glauque, le Prix de la Coupe de Cheveux Eraserhead, le Prix du Producteur le Plus Hollywoodien.
Le synopsis? Les tribulations d'un jeune auteur afin de surmonter le syndrôme de la page blanche. Mais, comme souvent avec les Cohen, l'histoire va beaucoup plus loin que cela. Je vous laisse le découvrir par vous-mêmes, et imaginer les suites à donner aux éléments restés sans réponses...
Et pour conclure, mention spéciale à la tapisserie pour son interprétation magistrale d'un papier peint sordide.