Basketball Diaries par AlexandreR2
L'adaptation d'un livre en œuvre cinématographique n'est pas toujours aisée, et cela semble d'autant plus compliqué lorsqu'il s'agit d'une autobiographie et qui plus est celle de Jim Caroll. Scott Kalvert essaie de relever ce défi et c'est grâce à un casting "dopé" par la présence de Di Caprio (excusez le terme ici inapproprié ou alors trop approprié) qu'il arrive à remplir sa mission.
Léonardo Di Caprio magistral, qui habite le rôle à merveille, ce dernier nous épate et nous emmène dans son calvaire. Un thème sensible : l'addiction, un Di Caprio qui transperce à l'écran et qui nous accompagne dans sa descente aux enfers. Des sentiments très antagonistes nous habitent alors, à la fois l'envie de de le voir s'en sortir mais aussi celle de voir jusqu'où il pourra s'enfoncer. C'est alors un film plein d'émotion. Celle-ci est à son comble lors de l'affrontement mère-fils, chacun d'un côté de la porte, rien ne semble pouvoir les rapprocher, chacun étant tiraillé, elle par un choix cornélien, lui par une folie qui s'est emparée de sa raison.
En somme, nous avons ici un film saisissant, qui vous prend aux tripes. Vous ne ressortirez pas indemne d'un tel moment, mais bordel ce qu'il aura été bon malgré le dégoût éprouvé face à certaines scènes. Ne vous privez pas.