Deux ans avant Titanic de James Cameron, Leonardo Dicaprio démontrait ses talents d’acteur dans ce biopic sur la vie de Jim Caroll un écrivain et poète Américain dont le scénario s’est largement inspiré de l’autobiographie de celui-ci « The Basket Ball Diaries ». Le film traite d’un sujet récurrent et sensible au cinéma qu’est celui de la drogue, notamment avec comme référence les excellents Trainspotting de Danny Boyle et Requiem for a Dream de Darren Aronofsky.
Dans The Basket Ball Diaries, le réalisateur Scott Kalvert nous montre que le chemin que va emprunter le héros va le conduire inévitablement à une descente aux enfers. On va se rendre compte que tomber dans la drogue et en dépendre peut-être rapidement destructeur. Jim est prêt à tous pour avoir sa dose : agression, vol, prostitution, etc… Pour finir par la consommer au milieu des autres junkies dans les bas-fonds de New-York.
L’interprétation de Leonardo Dicaprio est d’une crédibilité remarquable, vraisemblablement l’un de ses plus grands rôles, accompagné de Mark Walbergh jouant le rôle de Mickey l’ami impulsif de Jim ( 11 ans plus tard, ils se retrouveront dans Les Infiltrés de Martin Scorsese) ainsi que de Lorraine Bracco en mère complètement désabusée. À noter la magnifique scène entre Jim et sa mère où celui-ci lui supplie de lui donner de l’argent. On ressent profondément dans ce passage la douleur et la détresse des deux protagonistes.
The Basket Ball Diaries devrait être une œuvre à montrer dans tous les collèges et lycées afin de faire de la prévention et démontrer les effets néfastes de la drogue tant le film est d’un incroyable réalisme.