Les documents sur le triste état de la ville de New York à la fin des années soixante-dix représentent la partie la plus intéressante de ce film. On y retrouve les grands noms des mouvements artistiques alternatifs nés sur les décombres de cette ville dont on a peine, de nos jours, à imaginer l’état de délabrement dans lequel elle se trouvait, et sa population avec.
Quant à Basquiat lui-même, il fait figure de pièce rapportée dans ce documentaire, dans lequel ses anciens amis se gargarisent de l’avoir connu et fréquenté, dans une sorte de sit-biopic à l’américaine, bavard et le plus souvent assez inintéressant.
Le chemin suivi par Basquiat et ses motivations profondes sont plus esquissés qu’approfondis, la réalisatrice restant à la surface de l’art…

Balestron
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le 13 mars 2019

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