En 1983 c'est le troisième film en quelques mois d’intervalle de Tony Liu Jun-Guk, hé oui chez la shaw on produisait à la chaîne. Ce n'est pas pour autant que la qualité n'était pas au rendez-vous, c'est le cas ici. Bastard swordman débute par l'entrainement des disciples d'une école de kung-fu, pour les aider dans cette tâche ils ont un assistant qui leur sert de cible mouvante et accessoirement de souffre douleur. Ils lui plantent dans les bras les dards qu'ils lancent, et se moquent de lui quand il s'en plaint, ça lui vaudra d'ailleurs une bonne rasade de coups portés par l’ensemble des disciples. Fort heureusement ceux-ci seront arrêtés par la seule fille de la formation, cette jeune femme est l'amour caché du pauvre assistant.


On est dans un Shaw des années 80, ce qui veut dire dose de kitch obligatoire, alors c'est pas continuel c'est parsemé de-ci de-là. On retrouve des surdoses de rouge de vert, et des lasers peint sur la pellicule. La technique du ver à soie est d'envoyer des lasers verts. L'un des personnages a une super coupe façon brushing avec mèches rouges, un peu comme les petites mémés qui sortent de chez le coiffeur avec les cheveux bleus. Et il y a aussi des choses pas très crédibles comme lorsqu'un homme masqué vient entrainer secrètement le disciple la nuit. S'il est masqué on le reconnait facilement et sa voix elle est toujours la même.
Pour ce qui concerne l'histoire elle n'est pas exactement comme les autres, elle est un peu plus bossée, ce vilain petit canard dont tout le monde se fout va avoir un tout autre destin que celui auquel les disciples le croient voué. Comme dans les autres films de Tony Liu Jun-Guk le film est ultra rythmé les combats vont à cent à l'heure, on regrette tout de même qu'ils soient constamment accélérés.

Heurt
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le 3 janv. 2018

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