Have you ever danced with the devil in the moonlight?

Gotham City… la ville fictif de l’univers Batman. À combien de films et séries en sommes-nous au final ? Jusqu’à présent, il y a déjà eu plusieurs adaptations de l’homme chauve-souris que ce soit à la télévision ou au cinéma. Parmi ces acteurs, lequel est votre préféré ? Dans le film Batman de Tim Burton, c’est Michael Keaton qui porte le masque. Cet homme a certes du charisme et un air très penchant dans le comique, avoir accepté ce rôle le change de facette, car jouer le rôle de Bruce Wayne requiert un côté refermé, sombre, ténébreux et mystérieux.

Fini les séries des années 40 et du film de 1966, Tim Burton signe dans ce film la noirceur, le drame, la tragédie et le sourire. Que serait-il arrivé si Jack Nicholson n’avait pas accepté de jouer le rôle du pire ennemi du chevalier noir : le Joker ? Je ne vais pas vous mentir, mais Jack Nicholson est sans nul doute le meilleur acteur à avoir interprété le Joker au cinéma. Dans ce film, Tim Burton crée un Joker complétement hilarant mais pas réellement fou, contrairement au comics d’Alan Moore et Brian Bolland - Batman : The Killing Joke. Tim Burton a su adapté un Joker détraqué et marrant dans la mesure où ce n’est pas la première fois que Jack Nicholson incarne ce genre de personnage (voir le film Shining). Pour revenir sur le film, Tim Burton et les scénaristes ont produit un film qui se positionne dans la phase « meilleurs films Batman ».

On retrouve principalement, les deux ennemis cultes de l’univers Batman. Combien de fois est-ce qu’on a vu Batman affronter le Joker ? Réponse : presque une centaine. Et à chaque fois c’est pareil, le Joker s’enfuit de l’Asile d’Arkham et répand la folie sur Gotham. Là c’est différent, Tim Burton n’est pas le genre d’homme à laisser les pires criminels en vie sur plus d’un film. Ce film se divise en 4 axes sur le Joker : sa transformation, son plan, son combat et sa mort. Vouloir introduire un ennemi dans un film de super-héros est une chose mais le garder c’est tout une histoire.

Ce qu’il y a de bien dans ce film à la Tim Burton, c’est que ce réalisateur n’a pas peur de choquer le public. Lorsque le spectateur voit la fameuse scène tragique de l’univers Batman – bien sûre je parle de cette fameuse nuit où les parents de Bruce se sont fait tuer – on a vraiment l’impression de ressentir ce sentiment d’injustice. Ce genre d’événement peut vous brisez. Alors peut-on imaginer si cela arrivé dans la vraie vie qu’un enfant de 10 ans perd sa famille ? Qu’est-ce que vous ressentirez ? Tim Burton, Christopher Nolan et Zach Snyder ne négligent pas cette scène marquante, chacun d’une manière différente. Le Batman de Tim Burton est certes très différent des dernières adaptations, Michael Keaton n’est pas aussi fort et musclé qu’il n’y parait mais il joue avec conviction.

Le fait que Tim Burton réalise un film sombre n’est pas le problème, mais il pousse trop dedans que pour un jeune public ça peut faire des cauchemars de monstre déguisé en clown. Quand j’ai vu ce film pour la première fois, j’avais à peine 6 ans et je me souviens qu’à cette époque les chauves-souris me faisaient un peu peur. Depuis, j’ai affronté cette peur et aujourd’hui je vis que dans l’obscurité et le noir. En tant que fan de Batman, j’ai presque vu tous les films et séries animés en plus des films de Tim Burton, Joel Schumacher, Christopher Nolan et Zach Snyder. Très franchement, entre les deux films de Tim Burton je crois que les deux films se valent tous aussi bien l’un comme l’autre. Mais j’avoue que j’ai plus tendance à revoir le premier Batman.

Dans le reste du casting, Tim Burton introduit en personnage féministe Vicky Vale interprété par la ravissante Kim Basinger, que serait un film de super-héros s’il n’y avait pas une demoiselle en détresse. Michael Gough incarne le fameux majordome du manoir Wayne : Alfred Pennyworth qui est tout simplement génial. Pat Hingle dans le rôle du commissaire James Gordon n’est malheureusement pas extraordinaire comparé à Gary Oldman (dans la trilogie The Dark Knight). Tim Burton profite de son premier Batman pour introduire le procureur Harvey Dent avant que celui-ci ne soit repris par Joe Schumacher (qui est très mauvais). Et enfin Robert Whul joue le reporter Alexander Knox de la gazette Gotham Globe, un personnage hors contexte.

Pour ce qui est du scénario, Tim Burton a créé un lien entre Batman et le Joker puisque l’un l’autre sont responsable de leur transformation ce qui permet à Bruce de venger la mort de ses parents. Un scénario qui suit une certaine logique et qui n’a pas de répercussion. Des effets spéciaux et un montage très réussi. Et une musique très stylé, avec le fameux air connu de Batman signé Danny Elfman.

On peut féliciter le travail réalisé par Tim Burton et acclamer Jack Nicholson pour avoir interpréter le fameux Joker. Son rire reste gravé dans ma mémoire est surpasse les autres acteurs, même si celui de Heath Ledger fait très concurrence. Ce film mérite amplement d’être vu et laisse à jamais une trace du cinéma des années 90. Maintenant que la Justice League est arrivé au cinéma, les films DC Comics s’accumulent est sa part dans tous les sens que ça devient presque n’importe quoi. On regretterait presque l’ancien temps, quand les films de super-héros n’avaient pas de lien de coordination.