Fan de la série animée de 1992 et des films de Tim Burton, j'ai été rassuré très vite. Personnages carrés. Gotham City en mode gothique. Scènes d'action explosives. Il ne manque que Paul Dini et on serait bien. Pas de panique. Il est au générique comme consultant. Comme un père surveillant sa progéniture d'un œil lointain. Ça a un côté rassurant.
Le super-vilain à l'honneur est cette fois-ci le Pingouin. Après Mister Freeze dans SubZero et le Joker dans Batman La Relève, il fallait s'y attendre. Celui-ci est mêlé à un trafic d'armes et Batman n'est plus tout seul pour lui barrer la route. Une mystérieuse Batwoman avec le même déguisement et les mêmes gadgets est également sur ses talons.
S'il y a l'enquête en elle-même qui pourrait se suffire à elle toute seule (arrêter le Pingouin et l'enfermer à nouveau à l'asile d'Arkham), découvrir qui se cache sous le masque de Batwoman est tout aussi captivant sinon plus. Sa motivation est bien plus profonde qu'une simple volonté de justice. Comme dans Le Fantôme Masqué, la vengeance est aussi présente.
Longtemps, j'ai piétiné avant la révélation de son identité. Retrouver Alfred, Gordon et même cet ahuri de Bullock toujours aussi fan de sucreries fait aussi bien plaisir. Ne manque à l'appel que Renee Montoya.
Le Mystère de Batwoman tient bien en haleine jusqu'au bout ainsi que son rôle d'assurer un peu de rab aux passionnés du dessin-animé culte de France 3. Seule ombre au tableau : la voix de Batman et une musique latina nulle. Sinon, c'est un sans-faute.