Brokeback Mountain - La genèse
Après avoir salopé le travail de Burton avec Batman Forever et son casting naze, Schumacher nous fait le casse du siècle avec ce Batman & Robin.
A l'affiche, du bon nom ronflant comme on n'en fait plus. Schwarzenegger, Uma Thurman, Georges Clooney, et on a déjà 80% du budget du film.
Pas de surprise dans ce film, les méchants sont méchants et stressés, les gentils sont gentils, détendus. Un peu trop même, Batman n'a pas l'air très intéressé par le sort des habitants de Gotham, mais par contre il se pavane à des ventes aux enchères en draguant Uma Thurman/Poison Ivy. Ben oui, Batman, faudrait pas laisser les méchants gagner, ils sont quand même nombreux (Freeze, Poison Ivy et l'inutile Bane). Batman rigole pas, il recrute Batgirl. Il devait sûrement en avoir marre de mater Robin qui enfile sa combinaison.
Visuellement, ce film est un supplice pour daltonien, Joel nous fait toutes les couleurs de l'arc en ciel dans chaque scène, et cela dans un décor en carton pâte. La légende dit qu'il voulait faire un film à la manière d'un cartoon et qu'il aimait beaucoup la série des 60's. Etait-ce une raison pour nous filmer les parties intimes de tous les personnages ? Je ne crois pas.
Il est à noter que tous les dialogues sont extraits du "Petit dictionnaire des expressions imagées". Au moins comme ça tout le monde peut comprendre, même ton petit cousin qui est encore en maternelle.
Il y a quand même une chose à sauver de ce naufrage complet, c'est....ah ben non