Et encore une perle de créativité dans le monde du cinéma de poissons affamés. Tous les ingrédients sont là pour faire un bon nanar bien pourri à base de squales comme on aime. Et quand j'dis comme on aime c'est pas forcément faux.
Cette fois, les requins sont des survivants de la préhistoire recouvert d'une sorte d'armure naturelle leur permettant de nager dans le sable et de poursuivre les surfeurs bien au delà de la berge, sur la terre ferme. C'est moche, très moche, et c'est mal fait, très mal fait. Mais ça le sait. Du début à la fin, Sand Sharks joue à fond la carte du second degré, ne plongeant jamais dans l'essaie réel de faire peur ni même d'essayer une ou deux poussées d'inventivité de mise en scène. Tout est convenu et se vautre allègrement dans l'autodérision, sauvant ainsi l'ensemble du film, et permettant de passer au final un moment plutôt cool (pour peu qu'on apprécie de regarder un film sans scénario, sans moyens et sans ambition autre que de tenter le requin le plus improbable dans cette course à l'originalité prédatrice subaquatique sans fin pour notre plus grand plaisir)
Enchaînant les références à Jaws, les acteurs, loin d'être dupes sur les enjeux sur leur carrière actuelle, s'en donnent à coeur joie pour s'amuser et c'est assez contagieux.