Beau is Afraid confirme sans aucun doute Ari Aster comme un futur pilier du cinéma moderne, écriture atypique, mise en scène extrêmement solide, si à présent les grands grands acteurs de ce monde se mettent à adhérer, on est partis sur une bonne dizaine de films pour les 20 prochaines années.
Après j'ai eu un effet un peu similaire à Under the Silver Lake, personnage éclaté qui rencontre des personnalités éclatées dans des situations éclatées, ça m'encombre personnellement et je décroche un peu, même si la grosse demie heure dans la forêt avec les artistes est excellente et que j'y ai trouvé un peu de réconfort, je me suis finalement perdu dans cette dernière heure trop étirée dans sa lourdeur.
Bel humour affuté quand même, oui, mais j'ai le sentiment qu'un message a voulu être passé, ou dépassé, et honnêtement si c'est le cas, j'ai tout à fait rien compris au film.