Quel ennui. C'est trop long et ça ne dit pas grand chose. Mise à part une bonne première partie qui aurait méritée d'être continuée, ASTER se fait dépasser par son film. Quelle fin désastreuse... C'est un film absurde qui se perd dans le nombre, l'excès et le bruit. Un peu de simplicité Monsieur Aster ! "Beau is Afraid" s'imagine comme une critique sociale de l'Amérique dépressive, une critique politique de la violence, de la laideur morale, ainsi qu'une psychanalyse d'un fils qui cherche son père contre sa mère. Tout ça en même temps. Le résultat de l'entreprise: une catastrophe.
En vérité, ASTER signe un film laid et misandre que le cinéphile distingué s'abstiendra de regarder, à moins de porter des lunettes fumées viriles, qui filtreront les ondes mauvaises.