Les premières scènes du film sont très immersives nous plongeant dans la psyché dérangée du personnage. En rendant vivante ses peurs, le film s’appuie à la fois sur une mise en scène inventive comme on avait pu le voir dans ses précédents films, et sur le talent de son comédien principal. Mais au fil du film, la déception vient poindre.
Manifestement ce film en rassemble 2 ou 3 comme en témoigne le nombre d’heures qu’impose le visionnage… 3heures c’est beaucoup trop long ! Et le film est partagé entre ce qu’il raconte, avec une mise en scène qui va s’appauvrir au fur et à mesure à l’instar du fond. L’histoire qu’on nous conte est immersive qui début pour basculer dans la psychologie freudienne de comptoir à la mise en scène flemmarde inspiré d’un Léo Carrax (que je n’aime pas), du côté surréaliste de Quentin Dupieux et du cinéma de David Lynch sauf que… bin ce cher Ari n’a pas fait évoluer son cinéma vers ce type de film.
Le résultat n’en est donc, à mes yeux que plus grossier et mal ficelé. Le pire étant la fin, qui est à mes yeux une absence complète de mise en scène.
Résultat le film est une dégringolade ! On commence très fort avec une mise en scène brillante pour finir sur un ersatz de film d’auteur qui recycle ce qu’il a vu à Cannes (c’est peut être méchant mais c’est ce que j’ai ressenti).
Retrouvez sur mon blog un avis plus détaillé du film (et comportant des spoilers)