Sans nul doute un des films les plus sérieux, dramatiques, émotive et sensible de Bertrand Blier. Délicat nullement provocateur, Rémi( Patrick Dewaere) est un musicien à la dérive d'autant que sa compagne Martine (Nicole Garcia) viens de mourir.
Dewaere tourne des scènes difficile avec une gamine. L'ambiance est oppressante et pesante sur un sujet casse-coup. Blier arrive quand à trouver de la beauté dans un Patrick Dewaere fragile et à fleur de peau. Dans ce film ou la pudeur est reine. L'image d'une époque peut-être quasi révolus à jamais.
C'est aussi ce qu'on ne trouve plus dans le cinéma Hexagonale aujourd'hui sans vouloir jouer le petit réactionnaire. La transgression,( je ne parle pas de fille de 15 ans qui se mettent en tenue d’Ève) celle qui 'est pas forcément outrancière et ni vulgaire.
Une mention tout aussi spécial à Philippe Sarde donc ses don de composition font encore grâce et à plus que contribuer à a sophistication de cette ambiance tristement lourde mais belle. Avec excellent violoniste Stéphane Grappelli, qui dans certaine partition de quelques séquences peuvent rappeler ce petit parfum de nostalgie qui était déjà présente dans les valseuses.
Il est difficile de nos jours de voir un acteur jouer la faiblesse, la fragilité, la pudeur, le mal de vivre et les sanglots qui colle avec. En langage courant ( un looser) Alain Delon dans le professeur l'incarnait si bien mais même dans la période des années 70 et 80 ils sont très rares ses interprètes a s'être aventurer dans ce registre. Sans doute parce que ce genre de rôle la plus part du temps on en fait l'amalgame avec un film Pathos. Pourtant Beau-père est très loin de ces clichés. Bien entendu cela n'engage que moi.
A une période aujourd'hui ou ont nous gaves de Blockbuster pyrotechnique, testostérones sans un défaut de fabrication. Ces films ou il n'y a plus de soupçon de misogynie de sexisme ou d'humour portant à ça, d’ambiguïté aussi bien sur les plans affectifs et sexuelle, plus rien ou du moins plus grand chose ne transparaît.
Car aujourd'hui l’émotion passe par le pectoraux qu'a un véritable flux émotionnelle. Ces actrices et acteurs superficielles n'ayant que pour eux les capacités plastiques que dramaturgiques qu'on surestime beaucoup après qu'ils ont tournés 2 ou 3 films récompensés trop tôt et trop vite, voulant brûlés les étapes donc ses récompenses et ses gens qu'il les distribues pour n'importe quoi et à n'importe qui.
Je reste quand même dans ce début d'espoir d’effleurer un jour que des long-métrage et acteurs arriverons à se rapprocher de cette trempe.
Difficile de ne pas regarder Beau-Père avec ces éléments extra-personnels sur la personne de Patrick Deawere. Un film sensuelle et gorgé de mélancolie profonde.