Martine à la campagne
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Il y'avait longtemps...fort longtemps... Dans un passé lointain qui s'éloigne de jours en jours, de semaine en semaine, d'années en années et maintenant révolus à jamais, que j'ai retrouver sur internet ce morceau de film que j'avais découvert à mes 13 ans à une époque ou je ne m'intéresser aucunement au cinéma, que je tombe en rentrant des cours en après-midi sur France 3, cette campagne et une très jeune femme Rousse faisant encore un peu enfant, Muriel Català donc j'ignorais qui elle était. Qui dés sa première apparition,son regard me troubler et que je trouvais si élégante.
Après la fin du film et son titre dans la tête, impossible de remettre la main dessus. J'ai découvert que la réalisatrice était Nina Companeez étant décédée il n'y a que peu de temps le 9 Avril 2015, c'était son premier-long métrage mais elle sera plus active dans la télévision. Alors c'est vraie, c'est pas du grand cinéma, c'est un navet mais un très beau navet d'une petite valeur sentimentale dont ma note n'est pas forcément objectif et sera sans intérêt. Il y'a un coté David Halminton avant l'heure et beaucoup plus pudique. La photographie du film qui caresse à merveille le visage des acteurs et en particulier de Muriel Català.
Il y'a bien de grosse lacunes et des maladresse dans la mise en scène et des dialogues. Companeez aurait du peut être mieux s'entourer d'un dialoguiste car les jeunes gens qui se vouvoient est ridicule et ne peuvent pas atteindre le vouvoiement comme dans la maman et la putain d'Eustache. La musique de Chopin, Rignitto, Schuman,Tchaïkovski,et Liszt colle à merveille à la mise en scène fragile et accompagnant la grâce de Muriel Català avec sa jolie frimousse, son coté boudeuse, butée, enjôleuse, sensuelle, légèrement peureuse et éprise d'un soupçon de voyeurisme.
Il est clair que ce film est réserver au jeune fille en fleur est dépasser dans un style bibliothèque rose. Si Nina Companeez n'est pas une immense réalisatrice elle aura eu le grand mérite d'avoir faire débuter des actrices qui ont su durer. Isabelle Adjani, Isabelle Huppert toute jeune et jolie donc c'est leurs débuts au cinéma et au regard de leurs rôles on se dit quel parcours quand même. Nina Companeez révélera plus tard Fanny Ardant, la dernière égérie féminine Truffaldienne dans le feuilleton télévisée Les dames de la côte. Mention très spécial pour Maurice Garrel en second rôle de luxe avec un charisme exceptionnel en faisant peu de chose et y est très déconcertant, un immense acteur dans les seconds rôle avec la morphologie de son visage se marie à merveille à la photographie.
A réserver aux romantiques vivant dans le secret.
Créée
le 9 mai 2016
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