Martine à la campagne
La réalisatrice voulait faire un porno, mais elle n'a pas osé !! Elle s'est ravisée et à voulu faire de l'érotique, mais elle n'a pas osé non plus !! Alors elle a filmé des jeunes bourgeois...
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le 22 nov. 2020
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La jolie et fraiche Faustine connait ses premiers émois sensuels pendant des vacances d'été à la campagne, où elle s'occupe à observer ses beaux voisins et voisines. Ce cadre champêtre baigné de soleil ne se prête-t-il pas aux amours, du moins aux tentatives amoureuses même interdites?
On aurait voulu être séduit par les interprètes charmants, la nature ravissante, mais le romantisme qui caractérise cette chronique sentimentalo-sensuelle s'exerce vainement tant le scénario est creux et les personnages insignifiants. Le film de Nina Companeez, qu'on a connue plus espiègle et libertine dans ses collaborations avec Michel Deville, n'est pas tant grotesque que niais, avec ses affectations et son maniérisme suranné. Confrontés à une intrigue indigente -si tant est qu'on peut parler d'intrigue- les acteurs sombrent dans le ridicule et le stéréotype. Georges Marchal joue les mûrs séducteurs qui fait de pâmer secrètement la candide et timide Faustine, laquelle se détourne du minet pseudo spirituel que compose, cheveux au vent, Francis Huster.
Dans le rôle de Faustine, Muriel Catala, insuffisante comédienne, prend des poses; elle ne parle pas, elle minaude, et ses commentaires, sa voix, soulignent la nunucherie de l'ensemble. Le temps s'écoule, qui confine à l'ennui, où la douceur de vivre, la liberté, le désir ne produisent que de mornes sensations.
Créée
le 19 oct. 2024
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