Sur base d'un pitch qui peut sembler prometteur, voire lynchéen de la première heure, "Beautiful" ne cesse de se dégonfler au fur et à mesure pour finir en pétard mouillé.
On est une fois de plus devant une intrigue autour d'un nombril, celui d'un ado de 15 ans, l'introverti de la classe, qui verra le grand mystère de sa vie résolu au bout de la rue.
Sa "séduisante" jeune voisine se révèle en insupportable petite peste et le jeune naïf se laisse manipuler pour finalement engendrer le drame.
Sans surprise, autant du côté de l'intrigue que de la psychologie des personnages extrêmement superficielle, ni suspens car tout est insinué à l'avance et ne fait que se confirmer. Quelques phrases alignées par une mamie pour conclure n'arrivent même pas à étonner malgré le fait de révélations fracassantes qui éclaircissent toute l'affaire.
Quelques efforts pour donner un ton ludique à l'entreprise filmesque, comme un passage n/b avec effet pellicule, une scène onirique esthétisante sur fond noir, tombent comme autant de cheveux dans la soupe à évoquer maladroitement la comédie dans ce qui se veut un drame.
Comédiens et comédiennes ne nous aident pas non-plus à avaler la pilule, faut-il ajouter (?)