Narration très symbolique, s'approchant d'un photomontage. Interprétation à plusieurs niveaux, dont celle de rendre grâce à la vie sensible, spontanée par opposition à l'assujettissement fasciste de l'homme par l'homme. La fragilité lumineuse contre la violence organisée. Essai fictionnel intégrant des images de nature documentaire. On peut y voir une nouvelle fois le cinéaste s'interroger sur la disposition du regard à rendre compte du réel, comme cela semble apparaitre par exemple dans la première séquence (vue aérienne de paysages depuis avion, juxtaposée sans identification immédiate à des images de rochers à marée basse - le regard d'un marcheur - , très similaires graphiquement au précédentes, le son off des moteurs s'étant prolongé), ou la dernière on ne peut plus naturelle, montrant une petite regardant l'opérateur et tentant de se débarrasser d'une poussière venue l'incommoder.