Le climat est intéressant, la seconde guerre mondiale, une petite ville où les hommes partent au front les uns après les autres sous les « banzaï » de la population, ces soldats qui pour oublier la guerre maltraitent les prostituées. L’histoire et le scénario ne sont pas à la hauteur : point de puissance dans la relation entre le ravisseur et sa victime et les aller-retours du grenier au bordel perturbent le déroulement du récit. Celui-ci aurait du se focaliser sur le personnage joué par Miki Takakura dont la présence érotique crève l’écran. Tout comme sa partenaire dans le film Maya Itô (la prostituée), elle fut identifiée par les cordes : Of Snakes and Ropes, Double Rope Torture, Beauty Rope Cosmetology et Convent Rope Hell.
L’image est soignée, tout comme les costumes dont la pureté du blanc contrebalance la violence sous-jacente des uniformes.
Le réalisateur Genji Nakamura est peu connu en France bien que prolifique à la grande époque : quelques « Semi-Documentary », Beautiful Mystery, Go for broke… Il fait ici un travail acceptable et parfois agréable visuellement.
« Beauty in Rope Hell » est une oeuvre bancale parfois plaisante mais au contenu faible malgré la référence à Dan Oniroku.

TeryA
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le 24 juin 2021

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