Dès qu’on voit Oniroku Dan, on pense : cordes savamment nouées, fouet et suspension et … on a raison. Le scénariste Akira Nakano n’avait pas grand’chose à se mettre sous la dent, le service est donc minimum. Que retenir de ce film ? Que Katsuhiko Fujii fait une réalisation correcte avec un travail agréable sur les couleurs, la lumière et les miroirs dans un décor minimaliste ? Que Miki Takakura est toujours magnifique quelle que soit sa tenue : uniforme scolaire, kimono avec cordes, robe blanche et loup…. ? et puis c’est à peu près tout…si ! Kazuyo Ezaki fait une apparition (la tête en bas) et Maya Itô a un rôle secondaire de perverse enseignante des valeurs traditionnelles.
L’oie blanche timide qui devient masochiste par plaisir à force d’être ligotée, humiliée et frappée a déjà beaucoup été vue et ce film ne propose rien d’original et le propos reste non-crédible et peu ragoûtant. Il plaira donc essentiellement aux admirateurs de Miki, mais cela fait déjà beaucoup de monde…