La Galice jusqu'à l'hallali
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A la suite du décès de sa grand-mère Bebia, Ariadna retourne dans son village natal, en Géorgie. Elle apprend qu'elle doit effectuer un rituel ancien en tant que dernière de la famille. Un périple qui doit la voir dérouler un fil entre l'hôpital ou est morte Bebia et sa maison où elle repose, afin de reconnecter son âme à son corps. Le sujet est très personnel pour la réalisatrice Juja Dobrachkous puisqu'il se réfère à ses propres racines et souvenirs. La mise en scène flottante du film s'attache aux détails mais dresse un tableau d'ensemble plutôt confus. Pa railleurs, les scènes d'enfance où Ariadna est en pension, marquent un aller-retour constant entre passé et présent sans expliquer véritablement pourquoi l'héroïne est sans cesse en conflit avec sa famille et rejette toutes la tradition funéraire géorgienne. Le noir et blanc est de rigueur et la somptuosité des paysages du pays est indéniable mais c'est comme si la cinéaste construisait son propre monde cinématographique sans vouloir tendre la main au public, en éclaircissant son récit. Ainsi en est-il des rapports entre Ariadna avec sa grand-mère et sa mère, qu'elle a voulu fuir dès qu'elle a pu. Dommage que le film soit trop long et structurée de manière aussi bancale, il avait des ingrédients pour séduire davantage.
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Créée
le 7 févr. 2021
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